mercredi 26 décembre 2012

La course






Fini hier ce deuxième roman de Justine Lévy, bien en deça de ce qu'elle a pu nous offrir dans  son premier "Le rendez-vous" alors qu'il a été boudé par la critique littéraire et "Mauvaise fille", son dernier qui m'a bien davantage emportée aussi. Le sujet probablement.... Mais si l'écriture manque de classe selon mon goût , je me suis attachée à cette auteure tellement sincère au milieu de ses maladresses.
Et puis ces deux passages dont le premier reflète justement ce que je n'aime pas chez elle, mais qui sonnent tellement vrai.
Moi qui ne souligne jamais mes livres, j'ai surpris ces deux passages là , comme une indiscrétion faite à leur propriétaire intial, introduite dans ce qui a fait de l'effet à quelqu'un d'autre.
C'est pourtant exactement ce avec quoi je termine cette fin 2012 un peu en pointillé..."l'avenir c'est maintenant...ce qui compte, c'est la course... ce qui empoisonne l'existence c'est de trop penser à la ligne d'arrivée".

I finished this Justine Lévy second novel yesterday, which is really less interesting than what she proposed us in her first novel "The rendez-vous", while it has been avoided by the literary critic, and than "Bad daughter", her last novel which "caught"me too. Probably the subject...But even if the writing has a lack of class in my opinion, I have developped kind of devotion for this author due to her sincerity, in spite of  her clumsiness.
And those two extracts whom the first reflects exactly what I don't enjoy, but which sounds so true.
As I never underline my books, it was as I caught the initial owner reaction reading those lines, as an indiscretion.
Nevertheless, it's exactly the idea with what I finish this dotted line end of the year: "future is now...what does matter is the race...what is the bane of our life is thinking too much to the finishing line."

mercredi 12 décembre 2012

Petits frères





Les bracelets Bermuda triangle sont arrivés chez les Cocottes cet après-midi  et sont disponibles sur demande. 
Je suis sur une lancée "formation" et m'apprête à proposer une candidature pour faire un stage chez un bijoutier déjà lancé. J'espère que cela va fonctionner!

Bermuda triangle bracelets are in the Cocottes shop since this afternoon and are available for and order.
I'm actually seeking for a training in a jewellery, to lurn  from someone who is already established in the business.
I hope to be admitted!


mercredi 5 décembre 2012

Films de Novembre







Ma Vie sans moi (Isabel Coixet) c'est la fin de la vie d'Anne, atteinte d'une maladie incurable, et la posture ultra positive qu'elle décide d'adopter, celle de vivre à fond jusqu'au bout et de ne pas renoncer aux meilleurs moments que le temps voudra bien lui laisser. Sa liste de rêves et de priorités est audacieuse et simple à la fois: être épanouie et construire le bonheur futur de la famille qu'elle va laisser derrière elle. Des envies assumées qui donnent du relief à ce personnage surprenant.
Ma vie sans moi est de ces films qui laissent une empreinte sur l'âme dans la vision des choses que j'ai sur ce qu'un film doit apporter. 
C'est un film mélancolique certes mais la dignité avec laquelle Sarah Polley porte son rôle élimine tout appitoiement alors que notre sujet va mourir et qu'elle le sait , pureté du jeu des comédiens sans fioritures, esthétique cristalline de l'image et de l'univers sonore. J'ai été soufflée par la profondeur de cette comédienne à la peau diaphane et à la beauté tellement naturelle.








Les adoptés (Mélanie Laurent) est l'histoire d'une succession de deux grands tremblements de terre dans la vie d'une famille, ce genre d'évènements qui troublent les relations établies, bousculent les équilibres, suspendent le temps et le rythme de l'existence de tous. L'adaptation des personnages à ces situations constitue tout l'enjeu du film. De ces situations qui incommodent, font souffrir pour longtemps (toujours?), changent le scénario de la vie qu'on avait imaginée.
Premier film de Mélanie Laurent. J'ai vraiment été touchée par le sujet, forcément. 

Sorry, no translation today, not enough strength...