jeudi 24 janvier 2013

Films de janvier






MY BLUBERRY NIGHTS (Wong Kar Wai)

Elisabeth fait face à une rupture qu'elle n'encaisse pas et à la fois fait connaissance avec un jeune patron de café avec qui elle va se lier d'amitié. Enterrant ses souvenirs dans la fuite à travers les Etats Unis, elle va garder en vie le lien avec ce garçon en envoyant des cartes de tous les états où elle part se retrouver, et à la fois apprendre de diverses rencontres sur sa route.
Moi qui était fan inconditionnelle de Wong après "In the mood for love" et "2046", là je reste bouche bée devant cette bluette éthérée.
L'image signée Darius Khondji (je préfère quand même celle de Christopher Doyle) est magnifique forcément, les comédiens voudraient bien...mais non, scénario trop plat, téléphoné.
On attend le suivant pour oublier.





FLESH (Paul Morrissey)

Joe est marié et Geri et lui ont un enfant.
Joe se prostitue avec des hommes pour nourrir sa famille sur les encouragements de sa femme.
Celle-ci ne lui cache en rien avoir une relation avec une autre fille et cela ne semble pas le déranger plus que ça. 
Ce premier volet de la trilogie de Morrissey produite par Andy Warhol date de 1968 et c'est tout à fait dans l'air du temps de l'époque.
Liberté sexuelle, mélange des moeurs, absence de tabou, tout y est.
Et pas de morale à la clef, sauf qu'ils n'ont pas l'air très heureux ni ensemble ni séparés.

Scènes coupées et collées en plan sur plan comme grammaire essentielle, plan fixe de 2'30, pistes audio en sourdine voire coupées brusquement.
On est en plein dans le film expérimental. Moi qui voulait me risquer hors des sentiers battus en 2013, me voilà servie. Je vais tâcher de ne pas rosir à la bibliothèque (oh si peu...) en empruntant les deux volets suivants (certainement exclus du prêt pour les mineurs aussi) avec ma carte cette fois, et pas celle de mon fils! Ooooops...
Je n'ai pas trop accroché sur le style mais bien apprécié de mieux connaître des modes de vie dans le milieu homo (le sien et celui d'autres hommes, amis autour de lui) et les moeurs de 68 moins bridées qu'aujourd'hui. 
Je sais que je ne pourrais pas vivre comme ce couple, je ne me sentirais pas plus libre, je ne trouverais pas de sens, je saisis mal l'intérêt.
Mais obstinée je reste à découvrir cette année des réalisateurs dont je ne connais pas grand chose comme Morrissey et par là à appréhender des univers qui me sont à la base étrangers.





DES VENTS CONTRAIRES (Jalil Lespert)

Pour ceux ou celles qui ne connaîtraient pas l'histoire du roman d'Olivier Adam, Paul se retrouve subitement seul face à l'absence mystérieuse de Sarah, sa femme, avec deux enfants et une vie à réinventer. Il part pour la Bretagne retrouver ses racines, le silence devenant trop long, trop inexplicable.
Et là-bas, oscillant entre ses souvenirs, la rencontre de nouvelles personnes, la culpabilité et sa solitude, Paul va peu à peu essayer de retrouver une direction, une paix à défaut d'avoir une réponse qui ne viendra qu'à la fin.

Trouver cette photo d'Adam sur le tournage m'a fait tilter parce que je n'ai pas du tout retrouvé la sève du roman dans l'adaptation. On sait bien que la critique est aisée et que l'art est difficile, mais si je n'aime pas les idées préconçues, je dois dire que je commence à croire que les adaptations de romans qu'on a trop aimés sont à proscrire.Le jeu, la réal, l'atmosphère, le choix des comédiens...rien de ce que j'avais imaginé n'est là. Pourtant je me suis battue pour le voir.

2 commentaires:

  1. Merci pour ce partage, ils vont faire probablement partie des prochaines séances écran ;-)

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  2. bonjour,
    i am doing some research about this movies, they look good, but my old, dusty school french is not enough this moment to understand what it is about.
    oh,
    and i love love love your blue mood! beautiful.
    even though sometimes the blue mood can feel somewhat heavy.

    i could practice my french more here at your place. if only i was a bit patient...

    bisous!

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